De Beers vient de signer des accords avec l’Angola sur des perspectives de traitement et d’exploration des diamants. Grâce à ces nouveaux contrats, le groupe minier sud-africain espère augmenter la production nationale et améliorer le développement social.
De Beers, leader mondial de l’exploitation de diamants, a signé cette semaine un protocole d’accord avec des compagnies angolaises sur des perspectives de traitement et d’exploration. Il s’agit de la société nationale de diamants Endiama et de l’agence nationale de négoce de diamants Sodiam. La signature a eu lieu au Mining Indaba à Cape Town, en Afrique du Sud, en présence des ministres des mines angolais et botswanais.
De Beers veut faire progresser le secteur diamantaire angolais
Les accords signés par les trois entreprises visent à faire progresser le secteur diamantaire angolais. Ils visent en particulier à augmenter le volume de diamants, à soutenir la croissance du secteur minier alluvial et à améliorer les opportunités de développement social au profit des citoyens angolais. Ces accords s’appuient sur des contrats d’exploration signés en 2022 et qui ont permis à De Beers de revenir dans le pays après dix ans d’absence.
Les accords visent à arantir l’utilisation des meilleurs processus de tri et de traitement
On compte au total trois accords signés entre les parties. Le premier partenariat, conclu avec la Sodiam, garantit l’utilisation des meilleurs processus de tri et de traitement des diamants bruts en Angola. Il mettra à profit l’expertise développée par De Beers au Botswana, l’un des principaux producteurs de diamants au monde. De Beers détient dans ce pays d’importantes mines, dont la mine de Jwaneng, et génère 70% de la production nationale. Notons que les diamants pèsent un quart du PIB du Botswana.
A examiner le potentiel de la kimberlite
Le second accord porte sur l’amélioration de l’exploitation minière semi-industrielle des diamants. Il s’agit ici de promouvoir la transparence et la traçabilité de la chaîne de production. Enfin, le troisième contrat, conclu avec Endiama, vise à examiner le potentiel de la kimberlite en Angola pour identifier de nouveaux débouchés commerciaux. De Beers s’appuiera à ce niveau sur les nouvelles technologies mondiales.
Et à renforcer les capacités des communautés locales
Au-delà des opportunités économiques, les trois accords doivent permettre de renforcer les capacités des communautés locales en tirant parti du programme de durabilité Building Forever de De Beers. AI Cook, PDG du groupe minier sud-africain, dit être ravi « de travailler avec le gouvernement angolais, Endiama et Sodiam pour traiter le potentiel souterrain de l’Angola. Mais également pour le transformer en en bénéfices concrets pour le peuple angolais.
De Beers salue les efforts du gouvernement dans le secteur du diamant
Le dirigeant britannique a également salué la politique du gouvernement, qui a reformé l’industrie du diamant ces dernières années. Luanda a travaillé à instaurer une transparence accrue, de meilleures pratiques dans le secteur et un environnement d’investissement favorable aux entreprises. Ganga Júnior, PDG d’Endiama, et Sendji Dias, chef du département de planification chez Sodiam, s’attendent eux à une hausse de la production de diamants afin de contribuer au développement socio-économique de l’Angola.
L’Angola, sixième producteur mondial de diamants
De Beers est présent depuis de nombreuses années en Afrique du Sud, sa terre natale, en Namibie, au Botswana et au Canada. Le groupe opérait aussi en Angola, pays qu’il a quitté en 2012 comme plusieurs autres compagnies minières. Cet Etat lusophone reste une terre d’avenir pour le secteur diamantaire. On y découvre régulièrement d’importants gisements de diamants. C’est le sixième producteur mondial avec environ 9 millions de carats par an.
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