De Beers : les ventes de diamants bruts en hausse sur un an

Un diamant brut.
Photo by Hao Zhang on Unsplash

 

En août, les ventes de diamants bruts de la compagnie De Beers ont atteint 630 millions de dollars. Elles restent stables sur un mois mais augmente de 21 % par rapport à la même période l’an dernier. La production a cependant diminué de 4 % pour s’établir à 7,9 millions de carats.

Dans un communiqué publié le 31 août, De Beers annonce avoir engrangé 630 millions de dollars pour le septième cycle de ventes aux enchères de ses diamants bruts (du 15 au 30 août). C’est une hausse de 21 % par rapport aux 522 millions de dollars de la même période en 2021. Sur un mois, les ventes restent stables, avec un chiffre d’affaires de 638 millions de dollars pour juillet. Une belle performance !

Trois autres ventes aux enchères attendues

Toutefois, les ventes d’août, et même de juillet, sont inférieures aux sommets enregistrés en janvier dernier (660 millions de dollars) et en juin (657 millions de dollars). Depuis le début de l’année, De Beers a vendu un total de 4,41 milliards de dollars de diamants bruts, contre 3,57 milliards de dollars à ce stade l’an passé. Ce qui représente une augmentation de 24 % sur un an en valeur. Si la dynamique est excellente, le PDG du groupe Bruce Cleaver s’attend à ce que les ventes de ses prochains cycles déclinent. Elles seront « affectées par la fermeture temporaire des usines de polissage pour les vacances de Diwali conformément aux tendances saisonnières normales », souligne-t-il.

La prochaine vente aux enchères, celles du cycle 8, intervient entre le 13 et 14 septembre 2022. Il y aura ensuite deux autres enchères en deux phases. D’une part le 6 octobre, puis du 18 au 19 octobre 2022 (9e cycle de ventes). D’autre part du 21 au 22 novembre 2022 et du 28 au 30 novembre 2022. Soit au total 10 cycles de ventes. Ces enchères ont lieu au Canada, en Namibie, en Afrique du Sud et au Botswana, où se trouvent ses plus importantes mines. En juillet dernier, ses exploitations botswanaises ont produit 5,5 millions de carats. Une baisse de -4 % sur un mois, en raison du traitement de minerai à plus faible teneur.

Une production portée à 34 millions de carats pour 2022

La production de l’Afrique du Sud se place à la deuxième place avec 1,2 million de carats (-4%). Suivent la Namibie avec 0,6 million de carats (+67 %) et le Canada, également 0,6 million de carats (-28 %). De Beers vend l’essentiel de ses diamants bruts (90%) via sa filiale Global Sightholder à des clients connus sous le nom de Sightholders. Tout se passe lors d’événements appelés Sights. Ses clients comptent parmi les principaux diamantaires mondiaux. Ils préfèrent les pierres précieuses de la filiale d’Anglo American pour leur qualité. En effet, les diamants de la compagnie proviennent de mines certifiées selon le code de pratiques du Responsible Jewellery Council.Aussi, sont-ils conformes aux principes des meilleures pratiques.

De Beers prévoit de porter sa production pour le reste de l’année 2022 à 32 ou 34 millions de carats (auparavant 30 à 33 millions de carats). Bien cela se fera sous réserve des conditions commerciales et de l’ampleur des nouvelles perturbations liées au Covid-19. Les prévisions de coût unitaire restent les mêmes, à environ 65 $/ct. Soit 2, 21 milliards en plus des 4,41 milliards de dollars déjà obtenus. Le groupe pense avoir le potentiel pour soutenir la demande toujours robuste de diamants bruts. Mais les analystes du secteur s’attendent à une baisse de la demande de bijoux. En cause, la réduction les dépenses de consommation due à la détérioration des conditions macroéconomiques mondiales.


Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*