Distribution : l’étiquetage bien-être animal se généralise en France

Carrefour, Galliance et les magasins U, viennent de rejoindre l’Association Étiquette Bien-Être Animal (AEBEA), créée en 2018 par la LFDA, CIWF, l’OABA et le groupe Casino pour proposer un référentiel et un étiquetage unique sur le bien-être animal. Cet engagement s’accompagne de deux évolutions notables décidées par toutes les parties prenantes.

Carrefour, Galliance, pôle volaille de la coopérative Terrena, et les magasins U rejoignent l’Association Étiquette Bien-Être Animal (AEBEA), créée en 2018 par la LFDA, CIWF, l’OABA et le groupe Casino, pour proposer un référentiel et un étiquetage unique sur le bien-être animal. L’on compte donc désormais quatre ONG de protection animale (LFDA, CIWF, OABA, WELFARM), trois distributeurs (le groupe Casino, le groupe Carrefour, les magasins U) et des producteurs de volailles (Les Fermiers de Loué, Les Fermiers du Sud-Ouest, Galliance) impliqués dans ce projet et travaillent ensemble dans une volonté commune d’accompagner le progrès de la filière tout en informant le consommateur de manière claire, fiable et robuste.

Deux évolutions notables décidées par les parties prenantes

Ce nouvel engagement s’accompagne de deux évolutions notables décidées par toutes les parties prenantes. D’une part, l’affichage du mode d’élevage sur l’étiquette sous forme d’un pictogramme (ex. accès à l’extérieur ou élevage en bâtiment) pour répondre à la préoccupation des consommateurs. Une échelle à 5 niveaux (au lieu de 4 initialement) avec la création du niveau E informant le consommateur que les pratiques correspondent à un niveau minimal réglementaire.

Cet étiquetage prévu pour tous les produits, quel que soit leur niveau de gamme, permet de donner une information claire et fiable au consommateur sur le niveau de bien-être animal associé aux produits commercialisés pour leur permettre d’orienter leurs achats. Une étiquette avec des niveaux de A à E L’étiquetage repose toujours sur un référentiel technique de 230 critères, qui couvrent les différentes étapes de la vie de l’animal, depuis la naissance, jusqu’à l’abattage en passant par le transport, et comprenant dorénavant 5 niveaux (au lieu de 4) :

Le nouveau référentiel a bénéficié des travaux conduits au sein du laboratoire d’innovation territorial « Ouest Territoires d’Élevage » porté par INRAE, l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement.

D’autre part, le pictogramme pour montrer le mode d’élevage associé (ex. accès à l’extérieur ou élevage en bâtiment) pour répondre à la préoccupation des consommateurs.

L’étiquetage du bien-être concernera bientôt plus de 80 millions de poulets par an

« L’Étiquette Bien-être Animal est déjà présente en magasins (sur les poulets Casino Terre & Saveurs et Fermiers de Loué) et le sera bientôt sous sa nouvelle forme ainsi que sur d’autres produits des adhérents actuels (les poulets des Fermiers du Sud-Ouest, les poulets Gourmets de Monoprix, du Groupe Casino) et des nouveaux acteurs : Carrefour, Galliance et les magasins U. À titre expérimental durant l’année 2020, l’étiquette pourra être dématérialisée sur certains nouveaux produits », informe l’Association Étiquette Bien-Être Animal (AEBEA).

Grâce à l’engagement de l’ensemble des adhérents à l’AEBEA, l’étiquetage du bien-être animal pourra être déployé rapidement et à grande échelle et concerner plus de 80 millions de poulets par an. Cela correspond à environ 10% de la production totale annuelle de poulets de chair en France.

L’Association Étiquette Bien-Être Animal poursuivra en 2020 ses travaux pour proposer un référentiel de même nature pour le porc, puis progressivement pour d’autres espèces animales.


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