Le gouvernement a détaillé, le jeudi 3 septembre, son plan de relance à 100 milliards d’euros, dont 30 milliards seront dédiés à la transition écologique. Il s’agira de financer notamment les transports, la consommation énergétique de nos bâtiments, l’industrie ou encore l’agriculture.
La transition écologique, au cœur du plan de relance
Le Premier ministre, Jean Castex, a détaillé jeudi, à l’issue du Conseil des ministres, le plan de relance à 100 milliards d’euros du gouvernement. Du nom de « France relance », ce plan a pour objectif d’atteindre une croissance à la fois durable et juste d’ici la fin de l’année 2022. Il repose sur trois piliers, à savoir la relocalisation industrielle, la cohésion sociale et territoriale et la transition écologique. Celle-ci a reçu une enveloppe de 30 milliards d’euros pour la rénovation thermique des bâtiments, l’aide à la décarbonation de l’industrie, le développement des transports en commun, ou encore la transformation du secteur agricole.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, considère ce financement de 30 milliards d’euros comme « Un pas de géant » et un « motif d’espoir pour tous ». « Par sa cohérence, par son ambition, par sa solidité, ce plan nous fait basculer dans l’écologie de demain, décarbonée et économe en ressource. Nous ne sommes pas seulement sur la relance de l’économie, mais vraiment sur sa transformation » a plaidé la ministre.
9 milliards d’euros pour l’industrie décarbonée
L’enveloppe de la transition écologique consacrera précisément 11 milliards d’euros au secteur du transport, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire. Le reste ira dans l’avion vert, la conversion du parc automobile vers des véhicules moins polluants ou dans les mobilités du quotidien. Pour l’industrie décarbonée, l’exécutif met sur la table 9 milliards d’euros afin de permettre aux entreprises d’accélérer leur transition écologique vers la neutralité carbone.
7 milliards pour la rénovation énergétique
Aussi, le gouvernement va injecter près de 7 milliards dans la rénovation énergétique des bâtiments, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages. Sur ce volet, l’exécutif entend faire de « MaPrimeRénov » son principal outil pour accélérer les rénovations énergétiques. En outre, le secteur agricole obtient 1,2 milliard d’euros pour favoriser les circuits courts, la conversion au bio et le développement d’une alimentation plus saine.
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