Approuvé en 2015 et lancé officiellement en début d’année 2020, le satellite PACE (Plankton, Aerosol, Cloud, Ocean Ecosystem) a pour objectif d’étudier les couleurs des océans et de l’atmosphère dans le but de fournir une multitude de nouvelles données concernant l’état de santé de notre planète. Pour piloter ce projet, la NASA a choisi SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk.
« Le prochain grand investissement dans la compréhension et la protection de notre planète »
La NASA a attribué un contrat de 80,4 millions de dollars à SpaceX le 4 février dernier pour le lancement du satellite PACE (Plankton, Aerosol, Cloud, Ocean Ecosystem) sur un Falcon 9 de Cap Canaveral (Floride). « La mission PACE représente le prochain grand investissement de la nation dans la compréhension et la protection de notre planète », a déclaré l’agence américaine dans un communiqué annonçant le contrat de lancement.
Prévu pour rentrer en service en décembre 2022, le satellite PACE se composera principalement d’un spectromètre OCI, en charge de la collecte des caractéristiques de la lumière réfléchie par les surfaces océaniques. Il sera complété par des polarimètres (SPEXone, HARP 2), dédiés à l’étude des nuages et aérosols de l’atmosphère. La mission PACE a objectif d’étudier les couleurs des océans et de l’atmosphère, plus précisément les longueurs d’ondes visibles, pour fournir une multitude de nouvelles données concernant notre planète Terre.
Un travail reposant sur l’analyse des longueurs d’onde
Il existe différentes types de longueurs d’onde. Il y a d’abord les violettes, qui aideront les scientifiques à en apprendre davantage sur les aérosols, et à départager les produits naturels de ceux qui proviennent d’activités humaines. Ils pourront également étudier les particules dissoutes dans l’océan afin de mesurer la quantité de carbone qui se retrouve stockée dans l’océan, en surface et en profondeur.
Il y a ensuite les longueurs d’onde bleues, jaunes et oranges qui servent à différencier les espèces de phytoplancton dans l’océan, chaque espèce assumant différentes fonctions au sein de l’écosystème. Les scientifiques pourront s’en servir pour prédire, notamment, la prolifération d’algues nuisibles, qui peuvent générer des toxines nocives. Une autre catégorie, les longueurs d’onde vertes. Elles permettent de mesurer la quantité totale de particules dans l’air et aussi leur taille.
Enfin, il y a les longueurs d’onde rouges qui permettront aux chercheurs de mieux étudier les zones côtières.
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