Des acteurs mondiaux de la téléphonie ont récemment pris la décision de mieux traiter les smartphones dits usagés ou en fin de vie. Une initiative salutaire pour le climat.
Vers un meilleur sort pour les téléphones portables et autres smartphones en circulation dans le monde. C’est en tout cas l’objectif fraîchement affirmé d’un groupe d’acteurs de la téléphonie mobile.
Une douzaine d’entre eux, parmi les plus représentatifs, ont en effet décidé d’un ensemble d’objectifs potentiellement transformateurs pour l’avenir du secteur. Cela concerne notamment l’augmentation de la reprise des téléphones portables ainsi que leur meilleure récupération de sorte à éviter le gaspillage souvent constaté dans le milieu.
Avec l’évolution de la technologie corrélée au consumérisme et la démocratisation de l’accès aux smartphones, disposer de ces petits appareils revêt un caractère indispensable. D’autant que les firmes productrices ne cessent d’inonder le marché.
Plus de récupération et de recyclage
Cette situation contribue à changer de téléphones à rythme plus soutenu que par le passé. Bien souvent sans la prise en compte de l’option de la réparation. D’où les cinq milliards de smartphones actuellement inutilisés dans le monde, à en croire le GSMA, l’organisme international de représentation des acteurs de la téléphonie.
Ce dernier s’est ainsi engagé, le 23 juin 2023 à Londres avec la contribution des géants tels que le Suédois Tele2, les Français Orange, le Philippin Globe Telecom, l’Italien Iliad ou encore le Maltais GO Malta à collecter au moins « 20% du nombre d’appareils mobiles distribués directement aux clients » d’ici 2030.
L’autre objectif affiché par les initiateurs du projet au cours de cette même décennie concerne la réparation, la réutilisation ou le transfert à des organismes de recyclage contrôlés de 100% des appareils mobiles collectés.
Création d’une économie circulaire
Cela vise à stimuler la création d’une économie circulaire autour du secteur de la téléphonie mobile. De façon à préserver la planète des déchets électroniques provenant de smartphones usagés ou tout simplement abandonnés dans les placards. Car oui, ces petits appareils disposent bien d’une empreinte carbone.
De même, leur fabrication n’est pas sans impact sur la planète. La GSMA indique à cet effet que 8 milliards de dollars d’or, de palladium, d’argent, de cuivre, d’éléments de terres rares et d’autres minéraux pourraient provenir du recyclage de cinq milliards de téléphones.
De quoi faciliter par ailleurs la transition énergétique. Car le Lanthane, le Cérium, le Praséodyme, le Néodyme – les éléments constitutifs des terres rares sont indispensables pour dans la fabrication de batteries électroniques par exemple.
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