Les statistiques menées près des jeunes nous montrent que le diplôme reste le meilleur moyen pour avoir un emploi. Les jeunes sont donc à la recherche d’un contrat stable, à durée indéterminée et notamment en ce moment de crise.
De nombreuses enquêtes réalisées avec des jeunes des classes populaires, ont montré qu’il était difficile pour ces derniers d’avoir accès à l’emploi. Ces jeunes sont principalement concernés par les politiques publiques d’insertion. « En 2010, soit trois ans après avoir quitté le système éducatif, 73 % des jeunes travaillent. Parmi les diplômé·es de l’enseignement supérieur, 85 % sont en emploi. C’est le cas de seulement de 48 % des non diplômés » a déclaré le Céreq.
Depuis leur jeune âge, les jeunes ont toujours eu un rythme qui consiste à alterner des périodes d’emploi ou de formation avec des moments de chômage. Pour la majorité de ces jeunes, les horaires de travail ne sont pas toujours les mêmes et les contrats qu’ils établissent sont souvent de courte durée. D’autres sont embauchés en CDI mais pas à temps plein. Certains travaillent en intérim avec des durées changeantes qui peuvent aller de quelques jours à des mois. Le salaire attribué à ces jeunes se situe souvent autour du smic.
Aujourd’hui, il s’avère très compliqué aux jeunes notamment issus d’une famille simple notamment les immigrés confrontés à la discrimination à l’école et même au début de leur carrière. Ces jeunes sont confrontés au jugement des recruteurs concernant la faiblesse ou le manque de leur diplôme et leur manque d’expérience. Le rêve de ces jeunes aujourd’hui est de trouver un travail d’une durée indéterminée et de pouvoir le conserver. « On devait comparer deux tickets de caisse et trouver les fautes qu’il y avait. Sauf que tout ça, c’était chronométré en fait. On devait faire le plus de tickets de caisse », a déclaré Karima, une interviewée.
En dépit des difficultés rencontrées lors de la recherche d’emplois, de nombreuses entreprises s’engagent à aider les jeunes à concrétiser leurs rêve en leurs proposant des contrats de stages et d’alternances pour intégrer le monde professionnel. Le groupe Vivendi, dirigé par l’hommes d’affaires Arnaud de Puyfontaine a intégré dans sa stratégie RSE un engagement qui consiste à aider la jeunesse à surmonter ses difficultés. Le programme favorise plusieurs aspects (selon le site de Vivendi) tels que :
- la lutte contre l’échec scolaire,
- l’aide à l’orientation professionnelle,
- l’insertion dans la vie professionnelle,
- la création d’entreprise,
- l’épanouissement des talents artistiques ou sportifs.
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