Drôme : Valence devient « ambassadrice du don d’organes »

Photo de Natanael Melchor sur Unsplash

La mairie de Valence (Drôme) a annoncé mercredi qu’elle devenait « ambassadrice du don d’organes », un label qui vise à promouvoir le don d’organes pour sauver de vies. Elle a matérialisé son engagement par la pose, à l’entrée de la ville, d’un panneau de sensibilisation représentant un ruban vert, symbole du don d’organes.

La mairie de Valence (Drôme) a annoncé, le mercredi 25 septembre 2024, qu’elle devenait « ambassadrice du don d’organes », un label qui promeut le don d’organes pour sauver des vies. Cet engagement a été matérialisé par la pose, à l’entrée de la ville, d’un panneau de sensibilisation représentant un ruban vert, symbole du don d’organes.

Le label « Ville ambassadrice du don d’organes » créé par Greffes +

Le maire Nicolas Daragon et le Directeur du centre hospitalier de Valence Bertrand Prudhommeaux ont inauguré ce panneau en présence de représentants de Greffes +, le collectif d’associations à l’origine du label « Ville ambassadrice du don d’organes » (VADO). Selon M. Daragon, cette installation donnera de la visibilité à la question du don d’organes et de tissus. Elle doit inciter les passants à réfléchir sur la question, mais également doit susciter en eux le besoin de solidarité et d’action pour la santé.

Valence doit mettre en place des activités tout au long de l’année

« Le panneau exprime la volonté d’amener le sujet au sein de tous les foyers pour que tous les donneurs qui le souhaitent soient prélevés », a insisté l’édile. Tout au long de l’année, Valence va aussi mener des activités culturelles (ciné débats, pièces de théâtre, etc.) pour sensibiliser aux dons d’organe. La Ville organisera en outre des évènements lors des journées nationales et mondiales du don d’organes. Celles-ci ont lieu respectivement le 22 juin et le 17 octobre.

« La loi française prévoit que nous soyons tous donneurs »

La mairie de Valence juge son engagement d’autant indispensable que « le nombre de greffes réalisées chaque année reste insuffisant et chaque jour, 2 à 3 personnes décèdent en France faute d’organes ». Pourtant, « la loi française prévoit que nous soyons tous donneurs, sauf refus exprimé de notre vivant », note la Ville. M. Daragon appelle donc les Français à exprimer leur volonté à leurs proches en matière de don, à connaître la loi sur le sujet et à s’inscrire sur le registre national. Il précise qu’il faut aussi et surtout s’assurer que le donneur a pris une décision libre et éclairée.

Mais un taux de refuse de don trop élevé

Aujourd’hui, seulement 6 000 greffes réalisées par an, alors que 27 000 patients sont en attente d’une opération. Ce déficit est dû au taux de refus. Celui-ci atteint 33%, alors que plus de 80% des Français sont favorables aux dons d’organes. Il importe donc de donner une visibilité maximum à cet enjeu prioritaire de santé publique. Cela permettra à chaque Français de faire part à ses proches de son choix après sa mort.

Plus de 200 communes « ambassadrice du don d’organes »

Valence espère y contribuer aux côtés de son centre hospitalier, un point névralgique de la chaîne du don d’organes et de tissus en Drôme et Ardèche. L’établissement coordonne les prélèvements, accompagne le donneur dans son parcours et sensibilise énormément. Notons que la ville drômoise n’est pas la première « ambassadrice du don d’organes ». Ce label lancé en janvier 2023 rassemble déjà plus de 200 grandes villes et petits villages.


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