Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche le 11 octobre, 40 maires de grandes villes et présidents de communautés d’agglomération appellent l’Union européenne à soutenir leurs efforts vers la transition écologique. Ces édiles assurent savoir « où investir au plus près des citoyens pour traduire en actions concrètes les mesures de transition ».
Quarante maires de grandes villes et présidents de communautés d’agglomération de droite comme de gauche ont appelé, dans une tribune au Journal du Dimanche le 11 octobre, l’Union européenne à soutenir leurs efforts vers la transition écologique. Parmi les signataires de cette tribune, les maires socialistes de Paris ou Nantes, Anne Hidalgo et Johanna Rolland ; les écologistes de Bordeaux, Strasbourg, Grenoble ou Lyon, Pierre Hurmic, Jeanne Barseghian, Eric Piolle et Grégory Doucet. Ou encore les maires LR de Reims et Angers, Arnaud Robinet et Christophe Bechu.
« L’Europe doit être à nos côtés dans cette bataille »
Ces élus locaux plaident pour que « les plans de relance européens et nationaux actent sans attendre des investissements ciblés pour les projets de transition portés par les territoires, et soutiennent leur fonctionnement ». Ils affirment surtout savoir « où investir au plus près des citoyens pour traduire en actions concrètes les mesures de transition », mais considèrent qu’ils ne peuvent « y arriver seuls ». « L’Europe doit être à nos côtés dans cette bataille. Les centaines de milliards d’euros du plan de relance européen doivent être une opportunité d’accélérer la transition écologique, de financer le Green Deal européen et de relever l’ambition climatique de notre continent », écrivent les maires.
Aucun euro dans des projets néfastes à l’environnement
Par ailleurs, les élus estiment que « Les dirigeants européens doivent adopter au plus vite un objectif climatique » à la hauteur de la crise actuelle et en concordance avec l’objectif de réduction de 60 % des émissions d’ici 2030, porté par le Parlement européen. En outre, à l’échelle nationale, ils exigent que les différents plans de relances établis par l’exécutif ne gaspillent « pas un euro (…) dans des projets néfastes à l’environnement ou qui créeraient un risque pour les citoyens ». Et de conclure : « Au plus près des aspirations des citoyens, nous prenons notre part de responsabilité dans la construction d’un futur plus résilient, plus sûr et plus respectueux du climat et de l’environnement. L’Europe et le gouvernement sont-ils eux aussi prêts à faire leur part ? ».
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