Pour préserver la nature, les autorités ont constitué une police de l’environnement chargée de patrouiller dans les zones touristiques. Si cette force a une mission de prévention, elle peut aussi sanctionner par une amende, en cas de constat de dégradation volontaire sur les milieux conservés.
Sur le terrain, en terre comme en mer
Pour la première fois, les autorités lancent une campagne nationale durant tout l’été pour sensibiliser les Français à la biodiversité. Au total, 1.500 policiers de l’environnement sillonneront les zones touristiques de toutes les régions de France afin de veiller au respect de la faune et la flore. « Les agents de l’OFB sont mobilisés pour accompagner les Français dans leurs retrouvailles avec la nature », assure Pierre Dubreuil, directeur général de l’Office français de la biodiversité (OFB).
Ces inspecteurs de l’environnement seront sur le terrain, en terre comme en mer durant toutes ces vacances. Ainsi, si vous vous retrouvez dans une zone touristique, vous les rencontrerez dans leurs uniformes gris. Ils pourraient vous signalez si vous vous situez au-dessus d’une prairie d’herbes sous-marines, en Méditerranée par exemple, ou vous conseiller d’utiliser des bouées plutôt qu’une ancre. Ils pourraient en outre vous exhorter à télécharger l’application Donia, qui cartographie les rochers ou les herbes dans les fonds marins, afin d’éviter de les abîmer.
Une amende de 135 euros pour les récalcitrants
Si la mission de ces 1.500 policiers de l’environnement est avant tout préventive, ils pourront également sanctionner les récalcitrants. « Lorsque vous faites de la moto ou du quad dans un espace naturel interdit, nos agents ont le pouvoir de police pour dresser une contravention de quatrième catégorie d’un montant de 135 euros », précise Pierre Dubreuil au micro d’Europe 1. Il prévient que les agents appliqueront une amende chaque fois que cela sera nécessaire.
« Grâce à cette campagne inédite, je souhaite que la biodiversité remonte dans le classement des préoccupations des citoyens de notre pays, au même titre que la situation économique ou sociale. Nous n’avons désormais plus le choix, il nous faut collectivement passer du constat à l’action et traduire les données scientifiques alarmantes sur la destruction de la nature en engagement quotidien pour la biodiversité près de chez nous, sur notre lieu de vie ou de villégiature », ajoute Pierre Dubreuil.
Poster un Commentaire